Revue de Presse Lettre Ouverte au Président de la Chambre des Députés
"L’AMMD s’était en tout cas sentie mise sur la touche, peu écoutée dans ses avertissements face aux potentielles dérives d’une généralisation du système. C’est donc avec un ton quelque peu revanchard qu’elle a attiré l’attention des politiques et du public dans une lettre ouverte au président de la Chambre, Mars di Bartolomeo.
Cette lettre intervient en réaction à une circulaire envoyée le 2 mars dernier par la CNS aux laboratoires du pays et intitulée «Adaptation des dispositions transitoires applicables dans le cadre de la nouvelle nomenclature des laboratoires d’analyses médicales et de biologie clinique à partir du 1er janvier 2018»."
Camille Frati, Paperjam, 11.4.2018
"Das Labor hat sogar die Verpflichtung, „de refuser l'ordonnance médicale en question et de solliciter une ordonnance médicale établie conforme aux règles de prescription en vigeur“, heißt es im CNS-Brief. Sie gehen also zum Arzt zurück, der dann seine Verschreibung umschreiben soll – nach Regeln, die die CNS mit den Laboren ausgehandelt hat und nicht nach den Regeln der Heilkunst. Oder Sie bezahlen die gesamte Analyse aus der eigenen Tasche und das können je nachdem schon mal ein paar hundert Euro sein. Wie krank ist das denn in Zeiten der überquellenden Reserven der Gesundheitskasse, fragen Sie sich?"
Annette Welsch, LW 11.4.2018
"Dat concernéiert Schreiwes war d'Geleeënheet déi Dokteschassociatioun hätt wëllen notzen, fir ze erkläre, wisou ee kategoresch géint en generaliséierten Tiers Payant ass, seet de President Alain Schmit. Et wär der AMMD wichteg gewiescht, dass de Public versteet, dass de generaliséierten Tiers Payant Aschränkunge bei de Prestatiounen als Konsequenz huet."
Pierre Jans, RTL Radio 11.4.2018
"Voilà que la CNS apporte de l’eau à leur moulin. Les médecins, qui crient à la mise en péril de la qualité des soins médicaux et médico-dentaires par une restriction de leur liberté thérapeutique, veulent en apporter la preuve grâce à une lettre que la CNS a adressée début mars aux laboratoires privés d’analyses médicales. Ces derniers, qui sont déjà soumis au régime du tiers payant, ont été informés que les ordonnances qui n’étaient pas conformes aux règles de cumul en vigueur depuis le 1er janvier dernier ne seraient tout simplement plus prises en charge.
Cela signifie bien sûr que les laboratoires ne seraient pas remboursés. Surtout, pour l’AMMD, cela démontre bien l’emprise que veut avoir l’État sur la manière de faire de la médecine au Luxembourg. «De toute évidence et en conséquence directe, le patient ne bénéficiera pas des analyses que le médecin a cependant jugées utiles en établissant son ordonnance.»"
Geneviève Montaigu, Le Quotidien, 11.4.2018